Construction du fort: les expropriations de 1818

 
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L’implantation du fort hollandais devant se faire sur le plateau de Péville, le hameau allait donc disparaitre.

Depuis 1796, Péville ne faisait plus partie de la banlieue de la Ville mais était rattaché à la nouvelle commune de Grivegnée.

Comprenant beaucoup de terres labourables, le plateau était peu habité en ce début de XIXè siècle. Il comptait quand même 17 maisons, trois granges, un fournil et une forge.

Etat des propriétés à occuper pour l’établissement d’un fort sur la chartreuse près de la ville de Liège
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En 1817, un plan fut donc dressé pour définir les zones à exproprier. Un exemplaire de celui-ci, intitulé Etat des propriétés à occuper pour l’établissement d’un fort sur la chartreuse près de la ville de Liège, est conservé dans les archives de l’Université de Liège.

Dans ces mêmes archives, un plan décalqué et donc plus lisible est joint à cette pièce historique.

C’est ce plan qu’a reproduit Jacques Liénard dans son ouvrage 1690-1817, Hameau de Péville, Histoire de la Chartreuse, publié par notre ASBL en 1991. Il y étudie en détail ces expropriations.

Calque du plan de 1818
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On y liste les propriétaires des différentes parcelles cadastrales à occuper. Le plus connu est sans nul doute Léonard-Joseph Lambinon. Notaire venant de Fayenbois, il s’installe en 1797 dans cette ancienne ferme. Le bâtiment fut exproprié mais contrairement aux autres il ne fut pas démoli.


André Rombauts

Publié le 8 avril 2018
Mis à jour le 4 août 2023
http://www.lachartreuse.org/web/construction-du-fort-les-expropriations-de-1818/

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